Macrodis

MACRODIS : Un projet de protection et de suivi scientifique en plongée d’un herbier de macrophytes (Saint Disdille, Thonon-les-Bains) sur le long terme

 

Le centre alpin de recherches sur les réseaux trophiques et écosystèmes limniques (CARRTEL, http://www6.dijon.inra.fr/thonon/) basé à Thonon-les-Bains (INRA) et au Bourget du Lac (composante au sein de l’Université Savoie Mont-Blanc) a pour cœur de métier la limnologie, plus particulièrement la biologie et l’écologie des lacs associées à leurs bassins versants.

Cette unité de recherches gère également l’observatoire des lacs, un système d’observation et d’expérimentation sur le long terme pour la recherche en environnement, dédié aux grands lacs (Aiguebelette, Annecy, Bourget et Léman) et lacs d’altitude (OLA, http://www6.inra.fr/soere-ola), un dispositif qui est aujourd’hui unique en son genre à l’échelle nationale, voire européenne.

Limnologie (sciences des eaux douces), paléo-limnologie (rétro-observation), biodiversité, écologie fonctionnelle et des communautés biologiques, ichtyologie et microbiologie sont les mots clefs et points forts développés au sein du CARRTEL sans oublier les autres compartiments structurant l’écosystème lac (typiquement les macrophytes) et son fonctionnement.

Parmi les enjeux clefs, la préservation des écosystèmes avec leur connaissance, leur gestion multi-usages, mais aussi leur vulnérabilité locale ou en réponse aux grands changements globaux (typiquement le réchauffement climatique) alimentent deux axes thématiques développés au sein du CARRTEL, nommés MELAC et BACC (voire Encadrés ci-après).

Avec OLA, les données obtenues permettent en plus de mettre en évidence les tendances évolutives des systèmes lacustres, dé-convoluer les impacts des facteurs de l’environnement et de nature anthropique (c’est à dire les pressions liées à la présence et activités humaines) sur l’état et l’évolution de certains peuplements (typiquement les poissons, les crustacés, les macrophytes).

L’ensemble des études participent aux fronts de science actuels et à la demande sociétale qui sont en lien avec la préservation de la biodiversité, les services écosystémiques, la décision publique, etc….

Aujourd’hui, préserver les écosystèmes et mieux comprendre les liens entre diversité, fonctions assurées par cette dernière et services rendus par l’écosystème (tout ou partie) est un enjeu de première importance.

Une unité de recherches ne peut toutefois pas tout faire et a des missions spécifiques, des priorités.

L’Association ALP a notamment été créé pour palier à cela et peut, dans la limite de ses moyens et de ses prérogatives, répondre aussi aux enjeux cités plus haut, avec ici, en plus, la notion de sciences participatives. C’est en tout cas l’objectif annoncé du premier projet/programme qu’ALP entend mener : la protection et le suivi de l’herbier à macrophytes de la zone dite de Saint-Distille à Thonon-les-Bains (voir projet ci-dessous), en utilisant la plongée scientifique.

 

Le projet MACRODIS vise la protection de l’herbier à macrophytes de la plage de Saint-Disdille avec balisage (via la mise en place de bouées écologiques), le suivi scientifique en plongée et l’éducation à l’environnement

BACC (Biodiversité Aquatique: Causalités et Conséquences Fonctionnelles)

Les organismes lacustres dépendent de leur environnement. Les caractéristiques physiques et chimiques de leur milieu sont affectées par les changements des facteurs naturels (évolution et variation climatique) et humains (occupation des bassins versants,…). Ces variations ont des effets sur la biodiversité, l’abondance des populations, la structure des communautés et les interactions entre organismes. Il en résulte des modifications dans le fonctionnement général et les propriétés écologiques de l’écosystème lacustre. Celles-ci sont étudiées pour différentes composantes des réseaux trophiques (bactéries, algues, poissons,…), à des échelles spatiales et temporelles multiples.

Décrire et comprendre le rôle de la biodiversité dans le fonctionnement de l’écosystème est donc un enjeu clef.

Les études sont réalisées à différents niveaux d’organisation (de l’individu à la communauté) et sur différents types d’organismes (du virus aux poissons). Il s’agit d’analyser la diversité de groupes jusqu’à présent peu pris en compte (archées, picocyanobactéries, macrophytes) et de comprendre leurs rôles fonctionnels (connections entre les réseaux micro- et macrobiens ; acteurs des cycles du méthane ou de l’azote).

Comprendre l’impact des forçages sur ces communautés est alors critique.

Il s’agit d’évaluer la réponse d’organismes clés à ces forçages (ex. impact des micropolluants ; hiérarchisation de forçages multiples), de mieux comprendre les liens entre phylogénie et sensibilité, et d’évaluer le rôle du potentiel adaptatif des organismes. Pour répondre à ces deux volets, les travaux s’appuient sur des suivis (base de données OLA) et sur de l’expérimentation in situ et en laboratoire, sur des pas de temps contrastés allant de quelques jours à plusieurs décennies.

 

MELAC (Méta Ecosystème Lacustre dans un contexte de Changement Global)

Le lac est indissociable de son bassin versant et des activités humaines qui s’y développent (agriculture, industrie, urbanisation). Sur ces bassins versants, les processus bio-physico-chimiques déterminent sur un plan quantitatif et qualitatif les flux arrivant aux lacs. En interaction avec les facteurs climatiques, ces flux contribuent aux caractéristiques fondamentales des lacs (régime thermique, hydrodynamique, qualité chimique,…). Les modifications des paysages des bassins versants et des flux associés affectent donc le fonctionnement de l’écosystème lacustre. Ces relations sont abordées dans une approche de « méta écosystème lacustre », qui connecte explicitement le lac et son bassin versant.

MELAC aborde les conséquences des changements globaux dans les grands lacs péri-alpins et dans les petits lacs alpins d’altitude au travers d’une approche méta-écosystémique.

Un premier volet vise à renforcer la compréhension des processus de la mosaïque terre-eau, notamment en étudiant les interfaces entre systèmes terrestres et aquatiques (transitions bassins versants-marais, rivières-lacs, zones littorales), considérés comme des ‘hot-spots’ biogéochimiques. Ces zones clés contrôlent des flux d‘éléments (phosphore, carbone et azote) du bassin versant vers les milieux aquatiques récepteurs. Ce volet s’appuie notamment sur des outils de caractérisation spatiale des bassins versants (SIG, télémétrie et modélisation) et le développement de traceurs de flux (isotopes du phosphore, ADN fossile) dont les signatures sont préservées lors des transferts terrestres-aquatiques.

Un second volet a pour objectif de comprendre le rôle de la structure des bassins versants et de leur occupation passée et actuelle sur l’état écologique des lacs. Les études portent également sur leur vulnérabilité aux changements climatiques. Ce volet s’appuie sur la comparaison de nombreux lacs, à l’échelle alpine et mondiale, grâce à des outils de néo- et paléo-limnologie afin d’identifier les facteurs, naturels ou humains, les plus influents sur les processus lacustres.

 

Le projet MACRODIS

Pourquoi ?

  • pour éviter la dégradation d’un herbier situé en zone sensible, notamment en période estivale, par les vacanciers (la zone étant ultra fréquentée)
  • pour favoriser son extension, notamment au nord et vers le fond (ceci a été observé au lac du Bourget, et cité dans le rapport du suivi environnemental du lac du Bourget par Jacquet et al. 2017)
  • pour sensibiliser le public aux causes environnementales à l’aide d’un exemple concret
  • pour justifier la mise en place de bouées et mouillages écologiques sur cette zone très fréquentée par les bateaux en période estivale
  • pour poursuivre les démarches allant dans le sens de la protection et gestion d’un paysage fragile (CIPEL), fournisseur de services écosystémiques (production d’oxygène, protection-zone de nourrissage-nurserie pour les poissons, etc…)
  • parce que d’ores et déjà soutenu moralement par de nombreuses associations et fondations : l’Association Française de Limnologie (AFL), L’Association de Sauvetage du Léman (ASL), la Sea Shepherd, Longitude 181, La Commission Internationale de Protection des Eaux du Léman (CIPEL), le Centre Alpin de Recherches sur les Réseaux Trophiques et Ecosystèmes Limniques (CARRTEL)
  • pour s’inscrire dans les démarches éco-citoyennes et en faveur du développement durable tel que prôné par le Comité Départemental de la Haute-Savoie pour la plongée (CODEP74)

Comment ?

  • par la mise en place de 3 à 4 bouées écologiques sur la partie nord de l’herbier pour le délimiter et protéger
  • par la gestion de ces bouées par ALP
  • par la prise en charge de la redevance des bouées par le CODEP74 (en attente de confirmation)
  • par l’éducation des plaisanciers et l’invitation/obligation à mouiller sur les bouées dès l’été 2018, après une campagne de sensibilisation et communication dans les médias locaux et au-delà (pendant l’hiver et printemps 2018), par l’implantation d’une pancarte signalétique
  • par le suivi scientifique, en plongée, de l’extension de l’herbier selon un protocole validé pendant plusieurs années, et proposé par le CARRTEL

Quand ?

  • dès les statuts d’ALP reconnus (statuts déposés) et les financements obtenus (demandes en cours)

Pour quel budget ?

  • Il sera majoritairement alloué à de l’investissement :
    • Achat, mise en place et entretien de mouillages et bouées écologiques : 9 500 euros
    • Petit matériel (plombs, décamètres, petits flotteurs, ardoises) : 500 euros
    • Appareil photo/vidéo numérique et caisson étanche : 1 000 euros
  • Une partie sera dédiée à la communication via notamment
    • La création d’un site internet « clefs en mains »  réalisée par dans le cadre des Initiatives Actions Etudiantes (projet déposé) et/ou par un professionnel : 3 000 euros

 

NB : le Centre de Plongée Lémanique Aquaventure (https://www.aquaventure.fr/) de Thonon fournira infrastructure, plongeurs et matériels pour le suivi scientifique prévu sur plusieurs années

Le projet MACRODIS

Le développement de la végétation aquatique dans les lacs entraîne généralement un changement fonctionnel en modifiant les cycles biogéochimiques, en augmentant la biodiversité, et en fournissant des abris ainsi que de la nourriture à de nombreuses espèces animales.

L’herbier à macrophytes (planques aquatiques) de la zone dite de Saint-Disdille à Thonon-les-Bains est aujourd’hui limité mais se caractérise par une végétation dense cantonnée sur une surface relativement restreinte, soit un quadrilatère d’environ 20 m sur 10 m.

Au sein de cette végétation, on retrouve plusieurs espèces typiques des grands lacs péri-alpins. Il s’agit majoritairement du potamot perfolié (dominant, avec quelques spécimens faisant jusqu’à 3,5 m de hauteur), du potamot pectiné, de l’élodée du Canada ou encore du myriophylle.

L’herbier s’étend sur une strate verticale limitée, entre 3 et 5,5 m, mais ne demande qu’à s’étendre latéralement et plus en profondeur.

La raison de la limitation de son extension est surement multiple mais nous avons constaté, depuis plusieurs années, qu’un mal avéré est l’ancrage massif des plaisanciers pendant la période estivale qui exerce une forte pression sur l’herbier, littéralement déchiqueté par les chaines et les ancres, jetées à l’aveugle. A cela s’ajoute l’impact des nombreux plongeurs, baigneurs sans parler des crèmes solaires dont on sait aujourd’hui le rôle néfaste sur les espèces et leurs interactions avec l’environnement.

ALP a vocation à éduquer le public en lui faisant découvrir ce qu’il ne connait pas, à lui faire comprendre le rôle qu’il peut jouer pour protéger, pérenniser et assurer le développement d’un milieu fragile, véritable poumon de l’écosystème car producteur d’oxygène, nurserie pour les poissons, facilitateur de biodiversité. Notre projet est donc multiple et a pour objectifs:

  • L’achat, la mise en place et l’entretien de bouées et mouillages dits écologiques (sans chaine trainant au fond, sans corps-mort), balisant et matérialisant une zone d’intérêt à protéger, facilitant de surcroit le mouillage des bateaux en surface (en évitant que ces derniers ne s’ancrent donc sur le fond) ;
  • Le suivi scientifique, via la plongée (méthode non invasive et non destructive), de l’état et de la progression de l’herbier et de la biodiversité qui y est associée (mollusques, crustacés, poissons, etc…) ;
  • Photographier, filmer et mettre en ligne les travaux effectués de manière régulière ;
  • Créer et tenir à jour un site internet dédié.

Nous pouvons d’ores et déjà assurer la faisabilité et la pertinence du projet, car :

  • Les plongeurs et pêcheurs sont très demandeurs de ce type d’action ;
  • 3 bouées écologiques du même type ont été installées au lac d’Annecy depuis 3 ans sur 3 sites de plongée emblématique, et ce, avec des résultats visibles ;
  • Le dernier rapport du suivi environnemental du lac du Bourget a révélé qu’en 15 ans, l’herbier à macrophytes s’est étendu dans ce lac d’une profondeur moyenne de 4 m à 12 m aujourd’hui, grâce à une restauration et communication exemplaires (cité dans Jacquet et al. 2017).

Enfin, notons ici que la communication sera fortement mise en avant, via les médias, sites internet, photos et vidéo dédiées, pancarte sur site, etc…

 

 

L’association ALP

 

ARTICLE PREMIER – NOM

Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : Association Léman Passion (ALP)

 

ARTICLE 2 – BUT / OBJET

L’Association a pour objet la connaissance et la protection de l’environnement lémanique côtier.

Les objectifs sous-jacents, déclinant de l’objectif principal sont :

  • La préservation du milieu aquatique et des rives sous toutes ses formes ;
  • La promotion du milieu aquatique et toutes actions de type éducative de sensibilisation, de découverte et/ou de formation ;
  • La mise en place et la gestion d’infrastructures liées aux accès à tous publics, allant aussi dans le sens de la protection de l’environnement (ponton, bouées et autres biens connexes) en accord avec les services de l’Etat ;
  • L’organisation d’événements en lien direct avec le milieu aquatique. ALP peut notamment entreprendre à n’importe quel moment de l’année toute action pouvant promouvoir l’un des objets susnommés ;
  • L’édition et la publication sur tout support et tout média.

Pour remplir les objectifs, les moyens utilisés par ALP peuvent être divers et comprendront notamment:

  • L’apnée et la plongée subaquatique sous toutes ses formes ;
  • L’organisation de colloques et de conférences ;
  • La visite d’établissements spécialisés dans l’étude, la gestion et la protection de l’environnement (institut, université, centre de recherche, musée, etc…) ou la rencontre avec des acteurs dédiés à ces thèmes (associations, fondations, etc…) ;
  • Des outils et événements dédiés (plaquettes sur la faune et flore visible, nettoyage du lac et de ses berges, bouée écologique, etc…) ;
  • La formation d’ambassadeurs et de représentants reconnus par ALP ;
  • La labellisation de produits et/ou de services entrant dans l’objet d’ALP ;
  • L’agrément de partenaires respectant les valeurs et les objectifs d’ALP.

La philosophie d’ALP est aussi d’être un lien privilégié entre les clubs de plongée de la façade lémanique française et suisse et vers tout type de structures (associatives, publiques ou privés, organisations non-gouvernementales) ayant des objectifs communs ou associés.

 

ARTICLE 3 – SIÈGE SOCIAL

Le siège social est fixé 22 Les Cygnes – Port Ripaille – 74200 Thonon les Bains

Il pourra être transféré par simple décision du conseil d’administration.

 

Article 4 – DUREE

La durée de l’Association est illimitée.

 

ARTICLE 5 – COMPOSITION

L’Association se compose de :

  1. Membres d’honneur
  2. b) Membres bienfaiteurs
  3. c) Membres actifs ou adhérents

 

ARTICLE 6 – ADMISSION

L’Association est ouverte à tous, sans condition ni distinction.

« Pour faire partie de l’association, il faut être agréé par le conseil d’administration, qui statue, lors de chacune de ses réunions, sur les demandes d’admission présentées. »

 

ARTICLE 7 – MEMBRES – COTISATIONS

Sont membres actifs ceux qui ont pris l’engagement de verser annuellement une cotisation qui sera fixée chaque année par l’assemblée générale sur proposition du conseil d’administration;

Sont membres d’honneur, dispensés de cotisation annuelle, ceux qui ont rendu des services signalés à l’association;

Sont membres bienfaiteurs les personnes qui s’acquittent chaque année, outre la cotisation annuelle versée par les membres actifs, d’un versement complémentaire supérieur à 200 Euros ou l’équivalent en francs suisse.

Tous les membres actifs sont habilités à participer et voter aux assemblées générales.

Toutes les sommes mentionnées au présent article 7 sont modifiables par assemblé générale.

 

ARTICLE 8. – RADIATIONS

La qualité de membre se perd par :

  1. La démission;
  2. Le décès;
  3. La radiation, qui peut être prononcée à tout moment par le conseil d’administration pour non-paiement de la cotisation ou pour un motif sérieux, tel que l’existence d’un conflit d’intérêt, une attitude ou un agissement contraire aux intérêts ou au buts de l’Association, la commission d’infractions graves, etc., l’intéressé étant dans ce cas invité préalablement à fournir des explications par oral ou par écrit devant le bureau de l’Association. Le conseil d’administration se prononce sur la radiation à la majorité des votants.

 

ARTICLE 9. – AFFILIATION

La présente association peut adhérer à toutes fédérations, associations, unions ou regroupements par décision du conseil d’administration.

 

ARTICLE 10. – RESSOURCES

Les ressources de l’Association comprennent notamment:

1° Le montant des droits d’entrée et des cotisations;

2° Les subventions de l’Etat, des départements et des communes;

3° Les dons et legs de toute personne physique ou morale intéressée par l’objet de l’Association ;

4° Toutes les ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur.

 

ARTICLE 11 – ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE

L’assemblée générale ordinaire comprend tous les membres de l’Association.

Elle se réunit au moins une fois chaque année au cours du premier semestre de l’année civile.

Quinze jours calendaires au moins avant la date fixée, les membres de l’Association sont convoqués par les soins du secrétaire. Les convocations sont effectuées par tout procédé à la convenance du secrétaire (emails, affichage sur le site internet, publication, etc.).

L’ordre du jour figure sur les convocations.

Le président, assisté des membres du bureau, préside l’assemblée et présente la situation morale et l’activité de l’association.

Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) à l’approbation de l’assemblée.

L’assemblée générale fixe le montant des cotisations annuelles et du droit d’entrée à verser par les différentes catégories de membres, ainsi que le montant du complément permettant d’accéder au statut de membre bienfaiteur.

Ne peuvent être abordés que les points inscrits à l’ordre du jour ou ceux dont l’assemblée demande à l’unanimité qu’ils soient abordés en complément de l’ordre du jour.

Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.

Il est procédé, après épuisement de l’ordre du jour, au renouvellement des membres sortants du conseil.

Le quorum requis sur première convocation est celui du nombre de membres du conseil d’administration. A défaut de quorum il est procédé à une seconde convocation au moins huit jours ouvrés plus tard pour laquelle aucun quorum n’est requis.

Toutes les délibérations sont prises à main levée, excepté l’élection des membres du conseil.

Les décisions des assemblées générales s’imposent à tous les membres, y compris absents ou représentés.

 

ARTICLE 12 – ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE

Si besoin est, ou sur la demande de la moitié ou plus des membres inscrits, le président peut convoquer une assemblée générale extraordinaire, suivant les modalités prévues aux présents statuts et uniquement pour modification des statuts ou la dissolution ou pour des actes spécifiques le requérant.

Les modalités de convocation et quorum sont les mêmes que pour l’assemblée générale ordinaire.

Les délibérations sont prises à la majorité des membres présents.

 

ARTICLE 13 – CONSEIL D’ADMINISTRATION

L’Association est administrée par un conseil d’administration de 9 membres, incluant les membres du Bureau, élus pour 3 années par l’assemblée générale. Les membres sont rééligibles par tiers.

En cas de vacance, le conseil pourvoit provisoirement au remplacement des membres empêchés. Il est procédé à leur remplacement définitif lors de l’assemblée générale qui suit. Les pouvoirs des membres ainsi nommés prennent fin à l’expiration du mandat des membres remplacés.

Le conseil d’administration représente ou mandate toute personne morale ou physique ou organisme afin de le représenter s’il le juge opportun.

Le conseil d’administration se réunit au moins une fois tous les six mois, sur convocation du président, ou à la demande du quart de ses membres.

Les décisions sont prises à la majorité des voix; en cas de partage, la voix du président est prépondérante.

Tout membre du conseil qui, sans excuse, n’aura pas assisté à trois réunions consécutives sera considéré comme démissionnaire.

Le conseil d’administration peut déléguer tel ou tel de ses pouvoirs, pour une durée déterminée, à un ou plusieurs de ses membres (signature d’un bail des chèques, etc.).

 

ARTICLE 14 – LE BUREAU

Le conseil d’administration élit parmi ses membres un bureau composé de :

  • Un-e- président-e- ;
  • Un-e- vice-président-e- ;
  • 3) Un-e- secrétaire ;
  • 4) Un-e- trésorier-e-,

Les fonctions de président et de trésorier ne sont pas cumulables.

Les fonctions, attributions et pouvoirs respectifs des membres du bureau pourront être précisés, dans le règlement intérieur.

 

ARTICLE 15 – INDEMNITES ET/OU REMUNERATIONS

Toutes les fonctions, y compris celles des membres du conseil d’administration et du bureau, sont gratuites et bénévoles. Seuls les frais occasionnés par l’accomplissement de leur mandat peuvent être remboursés sur demande et sur justificatifs valables. Le rapport financier présenté à l’assemblée générale ordinaire présente, par bénéficiaire, les remboursements de frais de mission, de déplacement ou de représentation.

 

ARTICLE – 16 – REGLEMENT INTERIEUR

Un règlement intérieur peut être établi par le conseil d’administration, qui le fait alors approuver par l’assemblée générale.

Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les présents statuts, notamment ceux qui ont trait à l’administration interne de l’association.

 

ARTICLE – 17 – DISSOLUTION

En cas de dissolution prononcée par l’assemblée générale extraordinaire selon les modalités prévues à l’article 12, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par l’assemblée générale et le boni de liquidation, s’il y a lieu, est dévolu exclusivement qu’à une ou plusieurs associations ou organisations non-gouvernementales poursuivant un objet analogue ou à une personne morale de droit public.

Fait à Thonon les Bains, le 14 juillet 2017

 

MEMBRES FONDATEURS ET DU BUREAU

Président              Jean-Marc BEL

Vice-Président     Ludovic DOUTRELEAU

Secrétaire             Stéphan JACQUET

Trésorière            Charlotte BEAUHAIRE

 

Le dossier a été déposé à la sous-préfecture de Thonon, le 18 juillet 2017